mercredi 20 février 2008

USA - Jour 20, The End !

It's Time !

Bye Bye America ...






J'emporte avec moi "the flu" (la grippe) et surtout de merveilleuses images.

* * *

A très vite du côté de la Ville Rose, toutes et tous !


PHILADELPHIE, le patriotisme est dans les arbres.






Hillary le moineau et Barack l'écureuil ... (j'avoue, c'est fin).

* * *

Retrouvez toute la galerie "Philadelphie" sur www.pixelena.smugmug.com !



mardi 19 février 2008

USA - Jour 19

En complément du processus "repos - dodo - inhalations - sirop contre la toux", je réserve un peu de l'énergie qui me reste à la mise en ligne de mes photos "Philadelphie" + "Chicago" ...
A suivre, donc ...


:)


PS: prochaine étape, Honolulu ! Un peu de chaleur ne ferait pas de mal :p !

Le pourquoi du comment ?

Petit aperçu de la propagation de la grippe ("flu") aux USA...

vendredi 15 février 2008

USA : Jour 15, départ pour CHICAGO ...



... en fin d'après-midi !




A suivre !

Retour lundi soir.

"Take care" :) Bon week-end à tous.

Always Coca-Cola !

Clin d'oeil à Totonio 1er ...




Photo prise "sur le vif" (et très mal cadrée) à Philadelphie.

Si tu avais vu la taille du camion ! ...

USA : Jour 14, "Valentine's Day" à Philadelphia

Au cas où je risquais de ne toujours pas être au courant à la fin de la journée, tout le monde a bien voulu me rappeler que ce 14 Février n'est pas un jour comme les autres...

Télé, radio, journaux, Internet, panneaux publicitaires ; soit. Un peu plus de pub' ou un peu moins, ici, on ne voit pas trop la différence...
Mais apparemment, même les chauffeurs de bus y accordent une valeur quasi-nationale... (en exagérant à peine). Après le traditionnel "Hi!" en guise d'accueil, j'ai eu droit à mon "Happy Valentine's Day!", et plutôt deux fois qu'une ! (et oui.. aller/retour).
Et tous ces gens dans la rue, fiers de brandir leur petit ballon en forme de coeur (à défaut du drapeau des USA!), prêt à s'envoler au moindre coup de vent... Pourquoi pas ? Welcome to America ! :) (still).


Enfin, de mon côté, je pouvais toujours chercher mon Valentin, je crois qu'il est quelque part de l'autre côté de l'Atlantique, entre un match de rugby et un service dans un resto corse... (pour finir peut-être "Chez Tonton" ; très glamour comme soirée !). La moindre minute de tentative d'appel "pour l'occasion" ayant échoué.. Très occupé, mon écureuil.
Toujours est-il qu'aujourd'hui, j'ai pris la direction - comme prévu - de Philadelphie ! Toute seule, comme une (petite) grande.
Après une longue attente au Terminal de bus d'Atlantic City, j'ai grimpé dans le 551 du NJ Transit et me suis installée "bien confortablement" (on va dire ça pour faire joli...) au premier rang, histoire d'avoir une belle vue panoramique. Et il faut dire que c'était une belle journée pour ça... Malgré le givre au réveil et le risque accru de finir étalé sur le trottoir (n'est-ce pas N* ?), un soleil radieux s'est imposé dans le New Jersey.
Pour la première fois (alors je sais, après New-York, il était temps ; mais "mieux vaut tard que jamais!"), je me suis sentie complètement "en vadrouille américaine". Tous les éléments présents ont contribué à ça : les voyageurs typiquement américains, les larges routes, le conducteur de bus avec son nom au dessus du rétro : "Larry Wagman", le ciel bleu et les rayons de soleil qui traversent le pare-brise, et surtout, surtoûûût... Lenny Kravitz en fond sonore, dans mon Sony Ericsson Walkman... La cerise sur la gateau. Ou plutôt l'ingrédient du gateau (je dirais.. la levure !), sans lequel le gateau n'aurait pas ce goût... de bon gateau.
Bref, j'avais juste envie de sourire bêtement, de regarder le paysage (certes, à part la route, il n'y avait pas grand chose à admirer, mais le coeur y était), de me laisser porter par cette ambiance (et par les mélodies de Lenny) que j'avais l'impression de découvrir pour la première fois, malgré mes deux semaines déjà passées ici, aux Etats-Unis.
Peut-être, comme dit N*, que j'ai ressenti ça parce que c'était mon premier long trajet en solitaire dans les Etats-Unis, enfin, dans la région. La plupart du temps, depuis le début, je suis accompagnée, (ce qui reste une opportunité formidable de découvrir et d'apprécier les environs en toute confiance, avec une personne fiable qui en a dans la cervelle!), pas tant que ça livrée à moi-même (sauf dans un périmètre de 3 à 5km...).
Alors voilà, cette escapade à Philadelphie, sous le soleil (qui a adouci ce froid terriiiiiblement vicieux), m'a donné envie de réitérer l'expérience, même si... ce n'est littéralement pas pour demain (retour en France "déjà" la semaine prochaine).
En attendant la nouvelle galerie photos consacrée à cette journée riche en couleurs et en personnages (dont des individus à bec, à plumes, et à poilS !), je vous présente mon Valentin du jour . . .



Débarqué de nulle part, mon nouvel ami a délibérément pris la pose devant l'objectif de LuLu, sous mes yeux ébahis (j'ai beau appeler Manu "mon écureuil", je n'en avais jamais vu un vrai d'aussi près !), alors que j'étais concentrée sur l'imposante statue de Washington en face de moi.

Peut-être un clin d'oeil en cette journée des amoureux ; finalement, je n'étais pas si seule :) !

Happy Valentine's Day et.. bon anniversaire de mariage à "Mum and Dad" :) !


Photos (c) LN à Philadelphie (à suivre!)

jeudi 14 février 2008

Le Gaulois - Le French Cancan

Ca sent la concurrence avec les pub' du SuperBowl !
Vive la France :)

USA : Jour 13

Aujourd'hui, il a plu. (w h o u a h o u) ...





Et j'ai tout simplement envie de dire :





Après 4 ans d'attente, le nouvel album de Lenny Kravitz est (à mes oreilles) une pure merveille !

Quatorze titres (!) frais et bien cuisinés... à la sauce Kravitz.


Merci Lenny ! Ton optimisme fait plaisir ("It's Time For A Love Revolution"), mais faut pas rêver non plus... (quoi que, le Premier Ministre Australien a aujourd'hui fait ses excuses publiques à la population aborigène en écrivant "Sorry" dans le ciel... - voir l'article de Lauriane en Australie - C'est peut-être ça, le début de la Révolution de l'Amour !).







Bon, pour la pochette, il ne s'est pas foulé... Mais on excuse son éternel côté mégalo ; son talent indiscutable prend le dessus !

" Sur cet album, Lenny Kravitz joue seul la quasi totalité des instruments. Pour obtenir le son, qu'il souhaitait moins "propre" que dans l'opus précédent, "Baptism", le musicien a posé plusieurs micros dans son studio d'enregistrement, "afin de capter les sons des murs et de la pièce".


Quel petit futé, ce Lenny.... :)



* * *



PS: Demain, je vais à Philadelphie !

mercredi 13 février 2008

USA - Jour 12

Jour 12 ?? Nom d'une mini-mouette... Le temps passe si vite !

BONNE FETE MAMAN ! (La Sainte Béatrice, en ce 13 février, si je ne me trompe pas !).

Sinon aujourd'hui (enfin, "hier" pour vous), hé bien... Histoire de compenser l'énergie requise pour ce week-end new-yorkais, et de ne pas me laisser abattre par ce temps que nous jugerons très moche ces jours-ci, je me suis octroyée un afternoon "Shopping" !

Quoi ? Non mais, j'ai bien le droit, non !

Pas une seule minute dans un magasin de vêtements depuis mon arrivée sur le sol américain... (et son merveilleux dollar). Même pas une seule seconde consacrée à cette activité dans la mythique NYC, réputée pour son attrait shoppingo-touristique ! Il fallait absolument remédier à cela avant mon départ qui a lieu, je le rappelle, la semaine prochaine.

Ce fut chose faite.

:)

Je ne vous détaillerai pas la liste de mes achats (bon, allez.... si vous insistez !), ni le temps mis à évaluer chacun de ces moindres achats (acheter ou ne pas acheter ? telle est la question essentielle dans ce pays)... Mais sachez que pour moins de 100$ (ce qui revient, rappelons-le, à moins de 70€), je me suis offert 3 pulls, 5 tee-shirts, des sous-vêtements (je suis à court de chaussettes... pour ceux que ça intéresse), et bien entendu deux paires de boucles d'oreilles (incontournable).

Tout cela chez ? GAP et H&M d'Atlantic City, assurément !

Fin de l'article purement féminin et consumériste de la semaine...

:) :)

* * *

PS: L'instant de gratification personnelle du jour.... : "You're toooOOooooooo sweet ! I love your make up ! Where do you come from ? ". C'est ça l'effet frenchy dans un magasin de filles aux USA ! J'aimeeeeeee !

Mise à jour - [ pixelena.smugmug.com ] -

NEW YORK CITY...

Friends, Heroes, New York Police Blues, Les Experts, Fame (?), New York Section Criminelle, Spin City, Seinfeld, New York Unité Spéciale ... Autant de séries made in US - et plus particulièrement made in NYC - absolument passionnantes que j'ai du voir deux fois dans ma vie (toutes comprises)...

Histoire d'en rajouter une couche et d'infiltrer cet univers grandiose au sens propre comme au sens figuré, rendez-vous du côté de pixelena.smugmug.com : la galerie "New-York City" issue de ce week-end est en ligne !

" It's up to you, New York, New York ! "

* * *

mardi 12 février 2008

USA : Jour 11, petit changement de programme !

Petit "article" histoire de préciser que la destination "Washington DC" a été annulée.

Pourquoi ?
C'est à la fois peu et beaucoup... Mais les deux jours prévus initialement du côté de la Maison Blanche vont se retrouver sous la pluie / neige.
La neige, j'adore.. ça me rend toute heureuse, c'est joli ! Mais... Pendant 1h, à tout casser. C'est tout. Surtout à pied. Et surtout lorsque le vent s'y met ! Alors, cinq heures de trajet pour finalement marcher sous la pluie en se congratulant d'être à "DC" mais maudissant intérieurement ce temps éprouvant ("celui qui fait des rimes sans le vouloir est un idiot sans le savoir"?) ... je me suis dit : mettons l'argent et le temps non-dépensés pour ce périple dans une autre destination ; trajet moins long et richesse culturelle/historique non négligeable : Philadelphie. En outre, je ne suis pas obligée d'y dormir (située à tout juste 1h d'Atlantic City, bus fréquents).
Je m'y rendrai donc très certainement après-demain, jeudi. Quitte à y retourner également mardi, avant mon départ. Un beau musée d'Art m'attend ! Histoire de ne pas repartir aussi inculte que je suis arrivée :) :) :) :) . . .
Et puis, je dois me préparer psychologiquement à Chicago (départ vendredi soir)... températures extrêmes en vue.
Le froid n'a qu'à bien se tenir... Je débarque armée jusqu'aux dents.
Petit tour en ville demain cependant... en quête de gants potables (décevants à New York ! je n'en veux plus, je les renie...).
* * *
Concernant les photos de New York, elles seront en ligne très probablement d'ici deux jours ! je me suis occupée du traitement ce soir. Le temps de transfert sur mon site "pixelena" est excessivement long pour chaque publication... Patience, patience.

En attendant ...
Cadeau ! (ça vient du coeur).
Une illustration peu originale, mais très appropriée, dirons-nous.
Il a neigé à New York.. et j'y ETAIS ! Si ça ce n'est pas fort ?

Bise... & See you later !
* * *
* * *
Petit message destiné à ma tchéquie ... : I Miss You Too ! (r)

lundi 11 février 2008

USA : Jour 10, retour de NY !

A la manière d'un télégramme, j'écrirais simplement ceci :

Bien rentrée de New York -
Impressionnant -
Neige - Gla Gla Gla -
Envie de dormir !
Beaucoup de photos -
Publication sous peu !
Bises à tous !

:) :)

samedi 9 février 2008

USA : Jour 8

Mis à part qu'aujourd'hui j'ai découvert le magasin Converse à Atlantic City - je sens que je vais faire des jaloux - et que j'ai profité de l'incroyable bon marché de la marque ici et de l'avantageux taux du dollar pour m'offrir une paire de baskets "collector" pour à peine 14$99 (oui Totonio, je t'envoie un aperçu très vite!) . . .


. . . "La" grande nouvelle est la naissance de ma galerie-reportage "If I say France.... What does that say to you ?" , en ligne sur http://www.pixelena.smugmug.com/ . (Cf article "USA - Jour 5", explications de la démarche).


Vous découvrirez ainsi les protagonistes de ma petite charade illustrée, rencontrés au cours de cette semaine.

Je poursuis l'aventure dès que j'aurai le temps de me promener à nouveau sereinement du côté de l'Atlantique, en quête de nouveaux modèles ...


* * *

Pour l'heure, il est temps de fermer l'oeil (même les deux), car demain, LuLu et moi avons du boulot ! New York City attend sagement de se faire mitrailler :) ... (oups, attention aux mauvais jeux de mots) (déjà que je n'ai pas été bien vue au service immigration !...).

Encore une bise à tous,

Et à très bientôt pour de nouvelles z'aventures :) ...

* * *

vendredi 8 février 2008

... Info PLANNING ...

Samedi 9 + Dimanche 10
= NEW YORK CITY

Mardi 12, Mercredi 13, Jeudi 14
= WASHINGTON DC (bus Greyhound)

Samedi 16, Dimanche 17, Lundi 18
= CHICAGO

Mercredi 20 + Jeudi 21
= Retour en France !

Vous voilà prévenus :) !

* * *

Bise à tous.

* * *

PS: Antoine, prêt à voter Claire-Marie avec tes 2 pattes ???????????!!

:) :)

USA : Jour 7

Aujourd'hui, un beau ciel bleu et d'agréables rayons de soleil du côté de "Margate Plage"...



Paradoxalement, pas un chat pendant un moment. (Vous me direz, les chats ne courent pas les vagues).

Du coté de la météo des laridés, en revanche, j'ai été servie. Une tempête de mini-mouettes (j'écris "mini-mouettes" mais j'ignore toujours la nature de cette espèce de petits oiseaux étranges...) s'est abbatue sur le sable.





Petite preuve en vidéo. L'invasion commence ...






Et puis, avec un peu de persévérance, (car mine de rien, le vent frais dans le visage pendant 2h, il faut le supporter !), j'ai pu poursuivre mon petit projet photographique farfelu.
Cinq nouveaux personnages à part entière se sont présentés à moi. (En réalité, c'est bien moi qui suis allée à leur rencontre, encore et toujours de façon impromptue... - mais cette tournure était bien plus jolie).

Lee, David, Lindsey et compagnie.

Des jeunes, des vieux, des plus ou moins jeunes et des plus ou moins vieux.

Nous en sommes donc à un total de 11 modèles, 11 anonymes,
Soient 11 mots - en deux séances de "quête" - pour représenter notre cher pays, fidèlement ou non ; peu importe, il s'agira de mettre en valeur l'imaginaire de la France, by American people...

Un bon début, je dirais ! :)

Encore quelques uns, et je vous présente tout ce joli monde en exclusivité sur pixelena.smugmug.com ... (je sais combien cela vous réjouit !!).

* * *

Pour patienter, voici Georges. Mon coup de coeur du jour :)


"Sarkozy". (c) LN


* * *

Bonne journée la France !


* * *

Margate City, NJ, 23h25...

jeudi 7 février 2008

Mise à jour - [ pixelena.smugmug.com ]

Rubrique "Margate City" updated !

Quelques nouvelles photos vous attendent au chaud sur www.pixelena.smugmug.com !

Allez hop, je repars en vadrouille ...

* * *

La vérité est à Margate.

Un gobelet Starbucks, échoué sur la plage de Margate City, New Jersey...




"Music can lift us out of depression or move us to tears, it is a remedy, a tonic, orange juice for the ear. "


USA : Jour 6

Alors pour résumer aujourd'hui...


Le premier chat américain rencontré depuis mon arrivée : Arnold (ça lui allait bien). Coincé derrière une vitre, au plus haut point de frustration en tant que félin indépendant en quête de liberté, son regard me lançait un "Help me!" plein d'espoir, mais la seule chose que j'ai pu faire sur le moment était de le prendre en photo... (Monde cruel).





Une grosse galère pour passer un simple coup de fil en France à mes chers parents, qui finalement ont eu la joie (n'est-ce pas?) de m'entendre après moultes péripéties du côté de la cabine téléphonique de la station service "Taylor & Son" de Margate City,




Une plage grise et désertée, pas une seule mouette à l'horizon (à part une échouée - que nous appelerons Adrienne - qui ne semblait pas prendre conscience qu'elle était l'unique être vivant - exceptée moi-même - à observer les vagues déchaînées dans le froid et la brume),





Et puis tout de même, un bon et copieux repas (c'est le moins que l'on puisse dire.... une sorte de "Flunch 4 étoiles" à volonté) au buffet du Borgata, immense casino/attraction d'Atlantic City.



Have a nice day, everybody !
Quant à moi, je me couche pour tenter de contribuer, encore et toujours, à la remise en forme de ma pendule interne...

* * *

En espérant rencontrer de gentils nouveaux promeneurs demain, sous un grand ciel bleu... (là je rêve un peu).

PS: ah oui, aujourd'hui, il y avait aussi les résultats du Super Tuesday, m'enfin, ça, vous le savez déjà... pas besoin de moi pour vous l'apprendre :) :) :) :)

mercredi 6 février 2008

USA : Jour 5


Joe m'avait dit hier : "rencontre les gens". (Ou quelque chose comme ça).


Aujourd'hui, sans aller bien loin, mais de bon coeur, ce fut chose faite.

Petit éventail de l'americapopulaschtroumpf rencontrée sur mon chemin en ce mardi 5 février du côté de Margate City...

- CASEL'S SUPERMARKET :


Le supermarché du coin. Le lieu de toutes les rencontres. Du rayon "farine" à la caisse, (ahhhh la caisse... ça me rappelle quelque chose...), j'ai essayé tant bien que mal de m'y retrouver dans les produits qui, certes, ne diffèrent pas trop des notres, français, mais dont certaines subtilités conduisent à rester planté devant deux boites quasi-similaires durant de longues minutes. C'est ainsi qu'une vieille dame (donnons-lui le nom de Martha) me porta secours ; grâce à elle, je choisis (il me semble) la bonne boîte de levure à gateau ! Quelques minutes auparavant, j'expliquais mon dilemne à Jim, un employé, qui trouvait que je "smell good" ("Oh yes, French parfume?")... et qui se retrouva fort dépourvu (non pas "lorsque la bise fut venue") mais tenta toutefois de me venir en aide dans ma quête de la levure à gateau. S'en suivit un long débat sur le fait de faire soi-même ses gateaux ou d'acheter de la pâte toute prête (sous mes yeux). Je lui appris une chose aujourd'hui : en France, on fait des "gateaux au yaourt". Oui oui jeune homme, au yaourt ! Incredible...
Mon huile végétale, mes yaourts à la vanille et mon pot de levure dans mon panier de parfaite ménagère, un "coucou" de la main après avoir croisé Martha, les familiarités se poursuivirent ; Cathy, en caisse, me complimente sur mon maquillage, qu'elle trouve pretty, et m'appelle "Honey". Si ça c'est pas mignon ... ! :) ! Un peu comme si, à Auchan, la caissière vous disait "Bonne journée, chéri(e) !". Encore une fois : Welcome to America !

* * *

- L'après-midi se poursuivit en compagnie des mouettes de Margate (et de LuLu).


Une brume légère et peu de promeneurs motivés sur le sable. Cependant, c'est là que je commençais à réaliser mon mini "report" (reportage... si l'on peut appeler cela comme ça).


Avant d'atterir sur le sol américain, et depuis de longs jours, j'avais en tête ce projet tant hasardeux que farfelu que d'interroger les gens rencontrés sur leur vision de la France. A la manière d'une artiste découverte à l'occasion de mes révisions du bac Arts Plastiques en 2005, Gillian Wearing, je me suis lancée le "défi" de réaliser une mosaïque de portraits d'inconnus américains, présentant devant eux LE mot qui leur venait à l'esprit en leur évoquant, tout simplement, la France. Histoire, quelque part, de vérifier si les clichés plus ou moins positifs de notre pays restent les mêmes de l'autre côté de l'Atlantique (France = belles villes, bon vin, bonne "bouffe", anti-américanisme...?).


Je ne vous en dirai pas plus pour le moment, mais vous pourrez bientot constater, en images, que tous les promeneurs rencontrés aujourd'hui, après une brève présentation et une explication de ce que j'attendais d'eux, ont gentimment contribué à ce projet. Ils lui ont offert une première impulsion, et m'ont donné envie de poursuivre cette démarche. Chacun a accepté avec bonne volonté. J'étais ravie, et sereine ! J'avais réussi à me faire comprendre, - tout d'abord ! -, puis à impliquer ces américains "anonymes" qui sont désormais les acteurs principaux de mon petit reportage photos.

Vous découvrirez ces cinq premiers personnages et leurs "mots-clés" dans un prochain article probablement, une fois que j'aurai organisé un peu mieux mes photos ; entre les mouettes, les joggers courageux, les horizons brumeux et les dégradés de couchers de soleil, un petit tri s'impose (et ce n'est qu'un début...) :)


En attendant, je vous présente Casey, mon modèle prototype, le premier à m'avoir confié sa vision de la France...





Enjoy !





"Paradise".

Plage de Margate City - New Jersey - 5 Février 2008

Jet Lag ... : dur dur



" Le syndrome du décalage horaire est une condition physique particulière qui résulte d'un voyage rapide à travers plusieurs fuseaux horaires, généralement en avion. Un tel voyage décale effectivement les différentes horloges internes (rythme circadien ou cycles du sommeil) et l'activité extérieure (alternance jour/nuit, activité autour de nous).

Ce syndrome se traduit habituellement par une grande fatigue, des troubles du sommeil et un manque de concentration.

La mélatonine, une hormone produite par la glande pinéale, explique en partie ces troubles du sommeil. En temps normal, cette hormone est sécrétée la nuit uniquement (pic à 5 heures du matin) et est indispensable à la phase de sommeil. Lors d'un décalage horaire brutal, le rythme de sécrétion de la mélatonine met quelques jours avant de se recaler expliquant ainsi les troubles du sommeil observés (on ressent une grande fatigue lors du pic de mélatonine de la nuit fictive). "


* * *

Vivement que ma sécrétion de mélatonine se remette en place une bonne fois pour toutes !

Limule.




La, ou le, limule (du latin limulus polyphemus) est un euarthropode marin. Considéré comme un fossile vivant, son groupe semble n'avoir pratiquement pas évolué depuis plus de 500 millions d'années. La limule est parfois appelée « crabe des Moluques » ou « crabe fer à cheval » ou encore « crabe au sang bleu », bien qu'elle ne soit pas un crustacé mais un proche cousin des araignées et des scorpions. C'est un taxon monophylétique qui fait partie de la clade des ecdysozoaires, panarthropodes, euarthropodes, chélicériformes. La limule peut mesurer jusqu'à 50 centimètres et vivre jusqu'à 30 ans.

La limule vit au fond d'eaux peu profondes (5 à 10 mètres) et se nourrit de petits animaux marins comme des poissons ou des
crustacés qu'elle broie avec la base de ses pattes antérieures, sa bouche étant dépourvue de dents.

Considérée au
Viêt Nam comme le crabe des amoureux, car le mâle s'attache fortement à la femelle, il faut les consommer tous les deux avec l'être aimé.

L'
hémolymphe (équivalent du sang chez les euarthropodes) de la limule est de couleur bleue du fait de la présence d'hémocyanine au lieu d'hémoglobine.
Mais le plus intéressant est probablement que ses cellules (les
amebocytes) réagissent en présence d'endotoxines bactériennes (composés ayant un effet pyrogène dangereux lorsqu'ils sont injectés chez l'homme) en produisant une protéine qui le transforme en gel. Ce gel permet à la limule de bloquer les infections bactériennes (la limule n'a pas de système immunitaire).
Cette particularité fait que depuis les années 1970 on utilise l'hémolymphe de la limule pour produire un réactif, appelé Lysat d'Amebocyte de Limule (LAL), que l'on utilise dans le domaine pharmaceutique pour tester l'absence d'endotoxines dans les médicaments, les produits de
dialyse et le matériel médico-chirurgical.



[Wikipedia]

mardi 5 février 2008

USA - Jour 4

Au programme principalement cet après-midi : opération de repérage des lieux, principalement de la ligne de bus Margate/Atlantic City.

Un temps fort grisailleux se profile...
Qu'importe. Toujours accompagnée de LuLu, je prépare mes petites pièces et rejoins l'arrêt de bus qui, - bon point ! -, se trouve à quelques pas de la maison.
Pour Atlantic City, ce sera le "505". Pas grand monde sous l'abri-bus...
On a coutume de dire "c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes" ; moi j'ajouterais : c'est dans les bus que l'on rencontre les vrais américains. (ENFIN !). Pardonnez-moi l'expression, mais appelons un chat - un chat : un gros noir avec un jean dans lequel je rentrerais 10 fois, une dizaine de latinos' et leurs enfants (à qui j'ai laissé ma place ; apparemment ce geste les a agréablement surpris !), et puis surtout, un conducteur de bus adorable, j'aimerais dire typique, tout droit sorti d'un film. Appelons-le Joe. Un peu style "Uncle Ben's" ("c'est toujours un succès!"). Accueillant et dynamique. Un "Hey you! How are you doin' !" et une franche poignée de main réservée à chaque nouveau voyageur. Il a tout de suite saisi que je n'étais pas d'ici. En même temps, j'étais la seule à prendre deux minutes pour mettre compter les pièces et les mettre dans la machine...
Il a suffit d'un "sorry, I'm French", pour que tout le bus soit au courant. "Hey, she's from France!", plein d'enthousiasme. Joe m'a baragouiné quelques mots qui se voulaient francophones, mais je n'ai pas compris. (C'est toujours bien d'essayer). Dans tous les cas, ce fut mon guide du jour ; physique et spirituel. "Merci de venir ici. Amuse-toi, rencontre les gens" ; je pense que c'est à peu près ça qu'il a résumé. Je ferai de mon mieux !


(drapeau blasé à la sortie du terminal de bus - copyright LN)

Je descends donc à Atlantic City et quitte mon gentil chauffeur sur ces mots. Ce n'est pas la grande frénésie... Peut-être le temps qui joue sur la perception de l'environnement... Mais j'aurais préféré me balader aux côtés des mouettes que me retrouver au milieu de ces passants la plupart sans but, (je l'étais moi-même), sortant des casinos ou des magasins.

J'entre dans un magasin de lunettes de soleil. Il y a de tout.. des sacs, des parapluies. Et des lunettes de soleil, donc. Ca tombe bien : je souhaitais m'en acheter une paire. Comme dit N*, ici, nous sommes au même niveau que l'Italie du Sud (parallèlement parlant). Le soleil, les UV sont donc très puissants... Surtout au bord de l'océan. Alors, pour 10$ à peine, je me suis fait ce petit plaisir. Avec ça, je ressemble un peu à une people' en fuite, (ou une mouche, au choix), mais ça me restera utile bien au delà des States !

Après l'épisode "achat de lunettes de soleil" (trépidant !), je marche, je marche. Je lève un peu la tête pour constater les panneaux lumineux, ni plus ni moins. Quelques clic' ça et là pour immortaliser les lieux, ni plus ni moins non plus... Atlantic City n'est résolument pas la ville de mes rêves. Mais je compte bien y retourner pour en découvrir d'autres aspects, et éventuellement rester sur un sentiment meilleur. Je pense que la grisaille pesante y était pour quelque chose.

Du coup, je ne me suis pas attardée dans le coin. Et puis la nuit n'allait pas tarder à tomber. Alors, après avoir récupéré les horaires de la ligne Atlantic City/Philadelphie que je pense emprunter demain, retour à Margate. Je rejoins donc le terminal de bus, et arrive à "attraper" le 505 pour reprendre le chemin inverse. Et là, surprise ! Joe, toujours à son poste. Grande joie mutuelle que de se retrouver ! Je m'octroie une petite place vers le fond, aux côtés d'autres voyageurs que je jugerais littéralement blasés. (Rien de péjoratif là dedans). Je retrouve également, assis sur le dernier large siège, et prenant toute la place, le "gros noir" du début. Gros noir, ça, ça fait un peu péjoratif.... Alors donnons-lui le nom de Sam. (Uncle Ben's, Sam... non non, je ne fais pas dans le cliché !). Sam, donc, s'endormait. Allait-il se réveiller à temps pour "getting off" ? Descendrait-il au même arrêt auquel nous étions montés 1h30 avant ? Autant de questions complètement inutiles mais qui m'ont traversé l'esprit sur le coup...
A nouveau, une famille latino monte dans le bus. A nouveau, je laisse ma place, car tous les sièges sont occupés, personne ne bouge, et les petits veulent s'asseoir. Joe me lance un lointain "Thank you very much !". J'en suis touchée. Mais je ne comprends pas vraiment pourquoi les gens ici n'y pensent pas plus tôt...

Un peu incertaine de l'endroit où je dois descendre, je me rapproche de Joe pour lui demander de m'indiquer l'arrêt pour Margate. Le temps d'échanger quelques mots en français, (et oui, maintenant, grâce à moi, il sait dire "Bonjour", "Comment vas-tu?", "A bientôt"), et je quittai définitivement Joe. Du moins, pour aujourd'hui ! Me revoilà à Margate City. Un "tut-tut!" sympathique, un coucou derrière la vitre, et mon nouvel ami repartait déjà pour de nouvelles aventures au volant.

Quant à moi, quelques instants plus tard, je découvrai les joies du supermarché américain en solo. (J'avoue non sans honte que j'ai utilisé mon dictionnaire entre les rayons). Quelques courses pour faire un gateau au yaourt... Qui, ce soir même, fut plutot un drôle d'échec. Il faut dire que j'avais oublié d'acheter l'huile, la levure, et également quelques pots de yaourt supplémentaires. (Et ma tête ? Alouette.). Un prototype à améliorer.... La prochaine fois sera la bonne ! I trust me.

* * *

Sur ce, les effets du décalage horaire se font sentir... (y'a des moments, comme ça !).
3h52 en France, pas encore 22h ici. Et déjà la fatigue qui monte. Je ne vais pas faire long feu !

Bise quotidienne transatlantique à Maman, Papa, frérôt, et mon chéri qui me lit peut-être aussi... (N'est-ce pas?). Et puis Antoine... (lis mon blog, au lieu de rester sur Facebook !)... Et puis Chri-Chri... Et puis tous les échoués par ici !

See you' :) !

* * *

lundi 4 février 2008

USA : Jour 4 >> PHOTOS !

Mieux vaut tard que jamais ...

Un aperçu de ces premiers jours disponible sur www.pixelena.smugmug.com !

J'ajouterai au fur et à mesure d'autres images, en précisant ici-même la mise à jour des galeries.

Bonne Nuit ! (ici, l'après-midi débute sous les nuages...)

:) :)

Super Bowl XLII Commercial - CareerBuilder.com

Super Bowl XLII Commercial - Toyota Corolla - Quiet Cab

Superbowl 08 Commercials - Johnny's Picks - Bridgestone II

Superbowl XLII Budweiser Commercial!

Bridgestone Ad - Must see!

What is Love -- Diet Pepsi Max Super Bowl Ad

USA : Jour 3

SUPERBOWL !

Un peu l'effervescence "Coupe du Monde de foot" version américaine...
Un évènement national qu'ici, personne ne semble vouloir râter.
Actuellement, je ne suis plus à l'Est (admirez le jeu de mot!), mais plutot carrément "à l'ouest" dans ce domaine...
A l'heure où j'écris ces lignes, j'imagine la concentration dans les foyers voisins. Ici, la télévision est également allumée, dévoilant ces icônes du sport US, avec leurs casques de combattants et leurs épaulettes XXL... Mais ne me demandez pas plus de précision sur le contenu, je reste ignorante et complètement inapte à commenter ce fabuleux match. Honteux, je sais... !

Sans transition, les spots de pub s'enchainent, toutes les 5 minutes environ, avant de retrouver les stars aux balcons (Gisèle Bundchen, Pamela Anderson, Jim Carrey...) du stade, et je suis une fois de plus émerveillée... Très amusée ! Il faut absolument que je vous fasse partager ces pub' made in USA dont je commence à raffoler. Un petit tour sur YouTube s'impose.

A part ça, nous avons commencé à programmer un petit peu les semaines à venir.

En ce qui me concerne, cette semaine, ce sera une découverte petit à petit des environs. Atlantic City, Philadelphia... le réseau du coin est, paraît-il, très fiable et très pratique pour se déplacer dans la région.

Le week-end prochain, direction La Grosse Pomme en compagnie de N* ... : New-York City. Je pourrai éventuellement y retourner seule si "l'endroit" me plait et que mon sens de l'orientation dans cette jungle ne me fait pas trop défaut. En à peine 2h, nous y sommes... Alors, autant en profiter.

La deuxième semaine sera consacrée, a priori, à la découverte d'autres villes (au pluriel ou pas) : Washington DC, notamment. A nouveau, le bus sera mon meilleur ami, pour évoluer en toute autonomie... Merci Greyhound. J'aurai enfin l'occasion de tester cette ligne mythique en Amérique du Nord, réputée pour son melting-potisme (-attention : pambrunisme-), mais également, (pour en rassurer quelques un(e)s), sa sécurité.

Enfin, le week-end suivant, N* bénéficiera de plusieurs jours de libres. Ainsi, pour finir en beauté : destination Chicago !

Rien n'est sûr, bien entendu, mais voilà comment se profilent les choses.

J'ai bien de la chance d'avoir un hôte comme N*. Accueillant et prévoyant. Et cool. (Raoul). Et puis je suis contente d'avoir un avis objectif et réfléchi sur la vie ici aux USA ; les mentalités, les habitudes, les particularités tant déroutantes qu'attendues. Comme dit le Guide du Routard : les américains ne sont pas à une contradiction près... (référence par exemple au fait d'autoriser les armes à feu à n'importe qui, mais de s'insurger contre les crimes commis par la suite par des anonymes).

Dernières remarques plus ou moins utiles ...

Hier soir, nous avons donc été au cinéma. La sortie type des ados américains paraît-il. J'ai pu constater ça... Etant donné que les bars et boîtes sont interdits au moins de 21 ans (!), le ciné est la seule distraction autorisée chez les jeunes.
A l'affiche : RAMBO IV. Bien sûr, c'était une première pour moi. Je n'avais jamais vu aucun RAMBO de ma vie. Mais on m'avait prévenue : Rambo, un ancien du vietnam, seul contre tous.
Dans la salle, trois pelés et un tondu. Et nous. Et des gosses. Oui, j'ai bien écrit : des gosses. Dont un bébé. A peine 1 ou 2 ans...
Comment peut-on emmener des enfants de 1 à 10 ans assister à la projection d'un film interdit aux moins de 12 ans ? Welcome to America :) !
Je n'ai jamais vu un film aussi violent de ma vie... en VO du moins :) :) (ça change tout).
Des vilageois massacrés, déchiquetés par des grenades, les boyaux dans tous les sens.... Voilà de quoi s'abreuve tout américain dès l'enfance ? Ouille...
Sans parler des applaudissements généraux durant la séance. Surprenant, mais pas tant que ça en fait !

Voilà pour l'anecdote.

Pour finir, j'ai eu droit à mon baptême du sandwich américain. Un gros "Cheese Steak". L'équivalent d'une grosse baguette de pain, de la viande, du fromage, de la salade et des oignons (à profusion). De quoi couper la faim pour 3 jours... (ou presque). Tout ça pour 5$. Le prix d'un Happy Meal chez MacDo... la Pom'Pote en moins ! Une expérience inédite intéressante, à recommander uniquement lors de manifestation de faim très intense.

Heureusement que nous avons dans le frigo des carottes fraîches et un joli concombre. C'est psychologique... Croquer des légumes frais, c'est bon pour la santé !

A tester : l'épis de maïs entier grillé au four. A croquer en toute impunité devant la télé ou l'écran d'ordinateur. Je vous en dirai des nouvelles...

Sur ce, le SuperBowl reprend... (après une "mi-temps" comblée par un concert pseudo-country/folk, environ 15min de publicité et autres blablablas).

Je mettrai en ligne ces spots de pub' dont je suis friande et puis, évidemment, des photos (qui commence à s'accumuler) de ces premiers jours sur le continent américain.

Très grosse bise de l'autre côté de l'Atlantique à vous tous !

* * *

dimanche 3 février 2008

Post Scriptum

Promis, je publierai également des articles de moins de 20 000 mots... "Keep it Simple Silly" :) I know, dad !

;)

* * *

USA : Jour 2

Chers amis, chers parents, chère famille, chers anonymes, chers vous tous !

* * *
Mon arrivée hier soir sur le sol américain fut d'un caricaturalisme (ça se dit?) des plus sensationnels, littéralement.
Après avoir tourné pendant près d'une heure au dessus de l'aéroport de Philadelphie, notre avion très tourmenté par les "zones de turbulence" dues au mauvais temps se posa enfin sur la piste, et libéra ses passagers tous très fatigués... mais pas pour autant au bout de leur peine.




Car il restait une étape, et pas la moindre... : le passage douane / service de l'immigration. En général, ça s'arrête à la douane. (Me disait-on). C'est à dire une queue interminable avant d'aller récupérer ses bagages, en présentant simplement au guichet son passeport, le document relatif à la possession ou non d'objets à déclarer, ainsi que le petit papier vert aux questions ultra pertinentes (êtes-vous déficient mental, avez-vous collaboré avec le régime nazi...). A ce moment là, l'agent utilise une petit webcam pour.. (pour je ne sais pas trop quoi, en fait), vérifie notre pièce d'identité, nous pose deux-trois questions, prend nos empreintes d'index gauche/droit, et zou, bye bye ! Ainsi, lorsque ce fut mon tour, une fois les différentes démarches effectuées, j'étais plus-que-prête à retrouver mes bagages et retrouver mon gentil hôte, Nacim (le Sim). Seulement voilà ; bien que je ne comprenne pas absolument tout au langage américain, je crois comprendre que tout n'est pas terminé. On m'indique un couloir à emprunter, puis une salle à rejoindre pour, apparemment, un second contrôle. Bizarre. J'intercepte un agent de police afin de lui demander pourquoi je dois me rendre dans cette étrange salle, mais je ne suis pas plus avancée ; je dois m'y rendre, un point c'est tout.
Une fois à l'intérieur, on se croirait dans une salle d'attente pour immigrés clandestins. La pression monte... Qu'ai-je fait !!? (de mal, de spécial ?). Je ne retrouve aucun des autres passagers croisés à la sortie de l'avion. Alors pourquoi moi ?
Dès mon entrée, plusieurs personnes sont assises, éparpillées sur les sièges, blasées. J'évite de lancer un "Good evening !" général, tant l'ambiance est lourde... Je ne sais pas trop quoi faire ; dois-je m'asseoir et attendre, demander à un agent (une dizaine derrière un grand contoir)... L'un d'eux me fait signe d'approcher et de donner les documents que m'avait remis le guichetier de la douane. Et après ? "Sit down". Bon, d'accord... Je "sit down". (Autorité percutante). Un peu inquiète tout de même. Et ma valise ? Toujours en train de tourner à la sortie... Mais la salle des bagages commence à se vider, (j'aperçois les gens derrière la vitre), je commence à stresser. Je parle au premier venu... "Pourquoi sommes-nous ici?". Personne ne sait.

Un jeune étranger se fait durement questionner sur les raisons de son entrée sur le sol américain. Pourquoi, depuis combien de temps ? Non, vous mentez ! Nous savons la vérité ! Alors dites-nous la vérité, un point c'est tout ! L'angoisse monte. Où suis-je tombée ??
Je demande à un agent si je peux récupérer ma valise. Je n'ai absolument rien saisi à sa réponse... Mais j'en ai déduit que non, je devais "sit down" et "wait", (still).....
Quelques minutes plus tard, un vieux monsieur, employé de l'aéroport je suppose, souriant et bien habillé, pénètre dans la salle et demande s'il reste des passagers d'Air France ici. OUI !! Je suis là ! (please help ! sortez-moi de là! j'ai peur!). Mon nom était inscrit sur son papier, "PAMBRUN". Il désirait simplement savoir à qui appartenait les derniers bagages sur le tourniquet... (appelons-ça le tourniquet, je n'ai pas retrouvé le nom). L'homme a bien saisi ma "détresse" sur mon visage et me dit de ne pas m'inquiéter, qu'il viendra me l'apporter directement.
Enfin, c'est mon tour. On m'appelle. "Helene !" (prononcé "hiline!".... heureusement que j'ai capté le regard de l'agent, sinon il aurait attendu longtemps....). Aucun sourire (en même temps, je ne suis pas à Disneyland, mais au service d'immigration en période orange de menace terroriste...). Aucun bonjour. Aucun..... rien. Mono-expression de rigueur. Autorité, froideur. Soit ! Et puis, on m'emmène derrière une table, et l'interrogatoire véhément débute. "Pourquoi venez-vous ici ? Combien de temps ? Avez-vous un billet de retour ? Chez qui allez-vous ? Dans quelle ville ? Quel est son nom ? Que fait-il dans la vie ? Où travaille t-il ? Comment vous êtes-vous connu ?"... Je réponds, tant bien que mal. Puis, à nouveau, on m'ordonne (et je pèse mes mots!) de retourner m'asseoir. J'attends.. j'attends. Le vieux monsieur de l'aéroport, le messie, apparaît à nouveau dans la salle, accompagné de ma valise ! Haaa ma valise. Je n'ai jamais été aussi heureuse de la revoir. C'était le seul élément familier qui me restait ici.
Enfin, on m'appelle à nouveau. On me rend mes documents, et enfin la liberté ! Je peux sortir de ce sordide endroit...
Je ne me suis jamais sentie aussi clandestine de toute ma vie ! Et je ne saurai jamais pourquoi j'ai été convoquée ainsi, tandis que d'autres visiteurs ont eu droit aux étapes de passage dites "normales".

Toujours est-il que j'ai pu enfin, après ça, retrouver N., et apaiser mon esprit en profitant d'une première vue de Philadelphie de nuit, grandiose.
Puis nous sommes passés par le centre ville d'Atlantic City, "Las Vegas" de la côte Est. Après le passage made in USA de la douane, et cet abreuvage visuel de panneaux lumineux, publicités XXXXXXXL, buildings de casinos, hôtels, aux mille et un éclairages ... Je suis bien aux Etats-Unis. Et je vais devoir m'y faire ! Je sais : c'est le but.

Arrivée à Margate City, petite ville où je suis hébergée, dans la continuité d'Atlantic City. Rien à dire ; il fait noir, j'allais donc découvrir l'endroit le lendemain.
A ce moment-là, quelle heure est-il... ? Je reste un peu déphasée. Il devait être aux alentours de 4h du matin lorsque je me suis couchée, heure française. Hors, ici, il était en réalité à peine 22h. Compter 6h de décalage. A retenir !

* * *

Aujourd'hui, levés avant 9h, petite balade au bord de l'Atlantique. Le temps de sortir de la maison, rue Frontenac à Margate, emprunter l'Atlantic Avenue, faire une centaine de pas (et encore), et nous étions sur le sable. Magique ! Que dire ? Un soleil radieux (d'accord, ça ne va pas durer...), une fraicheur... vivifiante, des mouettes partout (le bonheur ! j'adore les mouettes), LuLu en main et un petit bonnet sur la tête... Que demander de plus. Une très agréable matinée pour appréhender l'environnement "USA" de la façon la plus paisible possible, dénuée d'artifices et manifestations intempestives de l'excès américain.
Seulement du sable, des vagues, un ciel bleu, des mouettes et mini-mouettes (il faut que je trouve le nom de ces petits oiseaux très rigolos qui courent très vite dans l'eau), un petit vent frais et des promeneurs tranquilles...

Une chose est sûre, je suis ravie d'avoir à proximité cette grande plage, source d'air frais revigorant et de belles photos en perspective... (A suivre sur pixelena.smugmug.com).






* * *

Ce samedi après-midi fut consacré aux courses (une autre étape incontournable de la vie à l'américaine), après un repas style "flunch" à l'asiatique. C'était toutefois très copieux et... pour le moins original.
Petit message tiré dans un gateau surprise : "People who are late are often happier than those who have to wait for them. Lucky Numbers : 8, 9, 12, 24, 26, 28". Merci pour l'info !!

Passage dans les rayons du supermarché Je-Ne-Sais-Plus-Quoi, achats de cookies au chocolat de rigueur, vivres (riz - carottes - concombre... je ne vais pas vous faire la liste non plus), démêlant (impératif!!), dentifrice blanchissant (je dois faire honneur à Jean-Philippe S*.....) au peroxyde de carbamide, et retour sous le coucher de soleil de Margate.

Pour finir, sachez que j'ai en mémoire quelques dizaines de photos que je mettrai très vite en ligne sur http://www.pixelena.smugmug.com/ . Sans doute lorsque j'aurai un moment avant de me coucher... Alors maman, papa, le frérôt, Christelle... ; tout le monde... Faites-y un petit tour de temps en temps, et vous découvrez tout ça prochainement.

Une Bise à tous !

Ce soir, nous avons rdv avec Rambo. Séance de ciné à 22h... (Pendant que vous serez tous dans les bras de Morphée) (bien que je n'aime pas particulièrement cette expression).
* * See You Later :) * *

samedi 2 février 2008

USA : Jour 1 - Départ.

Me voici donc à 10972m d’altitude, très exactement…. Quelque part dans le ciel au dessus de l’Atlantique. Durée de vol restante : 4h41. « Distance since departure » : 1711 miles. La température extérieure s’élève (ou plutôt s’abaisse) à -53°C. NON MAMAN, JE N’AI PAS FROID ! Il y a en effet du givre sur le hublot, mais de mon côté, tout va bien. Et puis chez Air France, on ne fait pas les choses à moitié… Nous avons des petites couvertures en sachet à disposition. (Je m’émerveille d’un rien, et quelque chose me dit que ce n’est qu’un début). A en croire le petit écran que nous avons tous devant les yeux, (incroyable, ça aussi.. On peut visionner les derniers films sortis au ciné, écouter Nostalgie, RFM ou Radio Classique.. On n’arrête pas le progrès), nous en sommes à la moitié (pile !!) du chemin. Le petit avion sur la carte est en plein milieu de l’Océan… mais je viens de tourner la tête, et c’est une mer des nuages absolument grandiose qui s’offre à nous, d’un blanc illuminé par un franc soleil. (Attendez deux secondes que je sorte LuLu pour immortaliser ce moment….). Je dis « nous », mais j’ai l’impression d’être la seule éveillée à bord de cet avion. Tout le monde a fermé son petit store de hublot ; il fait tout noir. Qu’est-ce qu’il leur prend, à tous ces gens, de roupiller depuis le départ ? Cela fait plus de 4h que nous volons, il reste autant à parcourir, et tout le monde dort… Heureusement que mon petit hublot, lui, laisse traverser ver la doûûûce lumière des cieux. J’avoue que j’aurais bien aimé trouver quelqueun pour discuter et comme on dit, « tuer le temps » (mais pourquoi le tuer, ce pauvre temps ? Il passe, parfois lentement, parfois plus.. Furtivement.. Dans tous les cas, il n’y peut rien)… Toujours est-il que cette fois, le temps, je ne l’ai pas vu passer. Je viens à peine d’allumer l’ordinateur (à mes pieds, il ne servait pas à grand-chose), histoire de narrer un petit peu mes précédentes heures, durant lesquelles je me suis plutôt détendue, mine de rien.
Allons-y.
Après un départ sous le(s) signe(s) de l’appréhension, (je ne me suis jamais retrouvée seule dans un aéroport), OUF, je m’en suis plutôt bien sortie. Un grand merci et un gros bisou au passage à mon gentil papa qui m’a accompagnée « fièrement » jusqu’à la file d’embarcation (que j’ai tenu à parcourir en long en large et en travers alors que j’étais la seule et qu’il me suffisait de passait en dessous des élastiques… blonde attitude). Le trajet Toulouse/Roissy se déroula en compagnie de deux mamies prêtes à conquérir l’Egypte. Haaaaaaa les voyages de retraités… il me tarde. C’est qu’ils doivent bien s’amuser, quand même. Gentilles, les hôtesses. « Madame, buvez de l’eau, c’est important - surtout pour les longs courriers ! » (son regard signifiait plutôt : Vous êtes vieille, et on ne veut pas de malaise dans l’avion, je vous suggère de vous hydrater, sinon ça va mal se passer. ).
Le temps d’échanger deux / trois mots, et nous étions déjà sur le sol parisien, tous prêts à repartir pour diverses destinations. La mienne n’était visiblement pas très prisée… Je n’ai retrouvé aucun des passagers au Terminal pour Philadelphie. D’ailleurs, je tiens à préciser que le parcours jusqu’à ce Terminal se déroula sans soucis. Hop hop hop… Passage au rayon X… Bip bip, ça sonne. Ma ceinture, comme d’hab.. La même que j’avais portée lors de mon premier voyage en avion, pour l’Angleterre. La même qui sonna sous le portique et qui me provoqua une montée d’adrénaline.. « J’ai rien fait, j’vous jure !! ». Ah, j’ai l’intention de développer une nouvelle mode. Attention, ça va faire fureur… : les chaussures en sac poubelles plastique. Le déshabillage, déchaussage, « l’enfilage » de bouts de plastique bleu en guise de chaussons le temps d’analyse des bottes… Un grand moment de ma journée. J’aurais pu faire le moonwalk pour patienter mais je n’ai pas osé…
Bref. Tout le monde emprunte le petit bus pour rejoindre l’avion. Plus d’américains que de français à bord… Chic. Et bien entendu, les fameux petits papiers à remplir en attendant. On m’avait prévenue de la teneur risible de ces documents, mais à ce point…. J’ai adoré. Une grande expérience à nouveau !! « Souffrez-vous de troubles mentaux ? Consommez-vous des drogues et stupéfiants, êtes-vous toxicomane ? Avez-vous l’intention de commettre des activités illicites ou de nature criminelle ? »… Mon passage préféré reste toutefois : « Avez-vous été par le passé ou êtes-vous actuellement impliqué dans des activités d’espionnage ou de sabotage ; des activités terroristes ; un génocide ; ou avez-vous d’une manière ou d’une autre participé aux actes de persécution commis par l’Allemagne nazie ou ses alliés entre 1933 et 1945? ». Je vous avais bien dit que je n’en étais qu’au début d’un éternel émerveillement…
Blague à part, je me sens déjà.. Américaine. Les hôtesses et stewards Français me parlent en anglais, et parlent français aux américains « réels ». Je dois avoir une tête de canadienne… Une fille venue du froid. Je ne sais pas. Avec mon blouson blanc Quechua…
Pour continuer dans l’émerveillement, un repas made by Air France ultra copieux et pas mauvais du tout, malgré tout ce que j’ai pu entendre à ce sujet. Le vieux mythe du « la bouffe Air France, berk ! », c’est fini. Petit aperçu du contenu… :
Nectar de mangue (j’aurais pu demander une coupe de champagne, mais je me suis dit que c’était un peu risqué pour mon estomac et le siège d’en face…) ;
Tarte tatin arlésienne aux poivrons, tomates et aubergines ;
Fricassée de poulet rôti sauce tomate épicée et semoule à la ciboulette ;
Camembert (PRESIDENT) ;
Yaourt ;
Crumble aux noix (il n’y avait plus d’abricot… bien dommage) ;
Thé.
Moi qui m’attendais et me préparais psychologiquement à un sandwich pain/camembert, j’étais plutôt euphorique à la vue de ce plateau magistral !
S’en suivirent des heures à regarder par le hublot l’immanquable mer des nuages et panoramique des côtes irlandaises, puis mon choix concernant le programme proposé à l’écran se porta sur « Le meilleur de Taratata ». Quoi de plus agréable que de planer littéralement au son d’un joli duo James Blunt / Micky Green, dégustant un petit thé au jasmin…
Les heures passent, bizarrement d’ailleurs, puisqu’à ma montre il est actuellement 19h 03... Alors qu’il fait jour comme en plein midi et que je sais pertinemment qu’il est en réalité… 13h03. Petit chamboulement, sur le coup.. On se croirait en plein été, lorsque le soleil ne se couche pas avant 22h…
Un regard sur la carte du ciel : nous joignons quasiment les côtes québécoises ! La mer du Labrador nous tend les bras. A vrai dire je n’en vois pas la couleur (toujours ce long tapis blanc au dessous de nous…) mais faisons confiance au satellite. Et au commandant de bord. Quelle voix envoûtante ce commandant.. Ce n’est donc pas un mythe. Peut-être que si les nuages dévoilent quelques culottes de gendarme (j’ai toujours trouvé cette expression.. délicieusement moche), j’arriverai à capturer, avec l’aide de LuLu (pour celles et ceux qui n’auraient toujours pas compris : LuLu is my lovely Panasonic camera), les terres de Corner Brook, ou Goose Bay. (Vous chercherez… Papa, je compte sur toi ; l‘Atlas est dans le bureau).
Bon, ce n’est pas tout, mais il reste environ 3h de vol… Il fait un peu meilleur à l’extérieur : -45°C. Allez, c’est supportable. Je vais imiter ces braves gens étalés sur les sièges vides (la classe éco n’a pas fait fureur aujourd’hui!) et tenter de fermer l’œil un petit peu. A mon réveil, nous serons en train de survoler le Québec, puis Boston, puis Philadelphie.. Toujours sous le soleil exactement…
Promis, la prochaine fois, j’assai de faire moins long. Moins soporifique.. Moins « prolixe »… Moins… Oh et puis, je ferai ce que je veux ! (avec mes cheveux).

Have a nice afternoon.. Heu, evening… Ou night. Well ; see you later !

Bons baisers des nuages ! (Je m’en irai dormir dans le paradis blanc…)

PS: parait-il que je suis connectée à l’US Airways Free Wifi.. Mais là non plus, je n’en vois pas la couleur.

Pour info, ce message est donc édité tout simplement en traitement de texte et sera « copié/collé » une fois arrivée à bon port et réellement connectée quelque part !

vendredi 1 février 2008

USA : H - 10




Après un faux départ jeudi à cause des.... ezptjpzejtpeztpez$%$%% de chauffeurs de taxi bloqueurs de route et d'aéroport...

Je traverse enfin l'Atlantique (non, pas à la nage) ce vendredi 1er février !





Direction Philadelphie, puis dodo à Margate City (New Jersey) chez le Sim le plus gentil de la planète des Sims... j'ai nommé Nacim.


What else ?



A suivre...